Guild Wars 2

Chapitre 1 : Moi, Moi et… Moi

Je flotte… je flotte parmi d’étranges images. Est-ce moi cette humaine ? J’ai l’air si belle, cheveux noirs, superbe, poitrine modeste juste ce qu’il faut, magnifique, avec un visage de beauté mignonne, somptueuse, avec des habits de nobles aux multiples teintes, je suis belle au passage. Mais bon, un humain, c’est peut-être trop commun, je suis pourtant si belle.
Puis me voilà devenue une géante… Une voix me souffle un nom : norn. Je vois surtout que je suis une blonde bodybuildée qui aurait pris trop d’anabolisant au petit dej… Enfin… C’était peut-être mieux avant, je suis maintenant une sorte de… de… de chose bleu immonde qui ne ressemble à rien, je fuis vite cette horreur qui me susurre un : Asura, ça me rassure pas… Puis me voilà redevenu humaine, que je suis… verte ? Je suis devenu une salade. Je veux autre chose !
Rien ne se passe… Je ne veux pas être condamnée à me faire courser par les vaches ou les végétariens qui n’ont pas mangé à midi ! Pitié, je vous en supplie… Ah mon image se change… Je suis de nouveau une norn mélangée avec un chat. Attendez, on me dit Charr dans l’oreillette, bien, ça ferait une grosse peluche au pire, mais je vais rester humaine, au moins je suis belle, vous savez ?

Passons sur le sexe, je suis une femme et non pas un ours qui ne pense qu’au steak et aux patates. Et je dois choisir mon… métier ? Voyons voir le premier :
Guerrière : voyons, être pleine de sueur toute la journée, cracher mes dents tous les deux combats et porter une tenue sexy en maille ? Non merci très peu pour moi, suivant !

Gardienne : La même chose en étant dans un trip électro bleu fluo, je suis noire, pas blonde.
Rodeuse : Pour me faire bouffer par un animal qui est soi-disant mon avis ? Je laisse ça aux écolos.
Elementaliste : Non. Sans commentaire.
Voleuse : Manque de classe évident, toute femme se fait offrir des choses, elle ne les vole pas, c’est bien connu.
Ingénieur : Vu mes résultats en arts plastiques, toutes ces machines risquent plus de me peter à la gueule qu’autre chose et remplacer la sueur par de l’huile n’est pas dans mes priorités. Puis les choses bleus et les chats mutants sont spécialisés la dedans, ça m’inspire pas confiance.
Envouteuse : Le trip rose et papillon, je laisse ça aux petits poneys.
Nécromant : Bon bah, reste que ça et j’aurais au moins des esclaves pas trop collants.

Mon physique maintenant… Suis-je bête, je suis déjà parfaite, suivant ! Quel masque je porte ? Alors, j’ai le choix entre… rien, un panda ou un pot de peinture dans la tête… Humm… Rien, c’est très bien. Encore une questionpapillon je suis gracieuse, la dignité c’est bon pour les paladins papillon qui épousent des succubes et la férocité pour les ours.
Où suis-je née… Bonne question. Hé mais…. J’ai pas choisi ! Arrière, arrière, rah ! Mais flute… Bon, c’est quoi encore cette question. Mon plus grand regret ? Ça ne vous regarde pas. Suivant ! Par qui j’ai été béni ? Vous m’avez pris pour une sainte ? Je suis belle et je compte en profiter, vous m’enverrez pas dans une église dire la messe et voir des catins de bas étages avec les beaux chevaliers… Quoique c’est comme les paladins. Bah je vais prendre Grenth, nécromant, la mort, restons originale.

Et maintenant une petite signature : la superbe et divine Falanore Reffran. Trop long… Bon Falanore Reffran, ça suffira. Toute façon, tout le monde le sait, je vois pas pourquoi je dois le redire !

Sympa, j’aime bien ta façon d’interpréter l’écran de sélection des personnages. Certains passages sont un peu trop “carrés” à mon goût, je les aurai bien vu un peu plus romancés (par exemple le choix de la profession), mais ce n’est qu’une question de goût personnel.

La suite ! Je suis curieux de voir la suite ! A moins que ta nécro égocenpapillon garde ça pour elle, elle, et seulement elle

oui c’est chouette et drôle ! encore !!! je m’en vais crée un gardien, je hais les nécromantes qui ne respecte pas les mort ! INQUISITION !!!!!

Chapitre 2 : Il pleut, il pleut Shaemoor, voila les centaures…

Dire qu’il y a une heure, j’étais au sec, propre, et je buvais tranquillement mon verre d’eau (C’est meilleur pour le teint). Ma robe était fichue, j’étais trempée et des chevaux qui puent voulaient me faire la peau. Et si vous voulez savoir pourquoi allez demander à l’papillon de séraphin qui m’avait jeté dehors sous le prétexte que j’étais une puissante nécromante (c’est vrai mais bon, c’est pas une raison !). Je m’étais donc résolu à m’assoir quelque part, cherchant un toit ou autre avec un siège pas trop mouillé lorsque :

- Gaarr les blamanga Da ! Éructa une voix dans mon dos. Je me retournais pour voir un puissant centaure à trois pattes me fonçait dessus en manquant de tomber tous les trois pas. Je poussais alors un cri pour effrayer mon adversaire tout en décidant de faire une retraite stratégique dans la direction opposé en centaure au cas où. Celui-ci, surpris par mon cri, s’étala dans la boue (Quel nul !). Tandis que fièrement je dansais autour de lui… Avant de partir parce qu’il avait réussi à se relever. Je courrais donc sans voir où j’allais quand mon pied rencontra le vide. Je tombais dans un endroit plein de boue et d’eau. Mon intellect supérieur, surpris par cette obstacle inopiné, ne put que déclarer : MAIS QUI A MIS UN TROU AU MILIEU D’UN CHAMP ?!

Pendant ce temps, slalomant gracieusement entre les gouttes mortelles, un moineau squelette…
- "Un oisillon ! Rah mais tu es une incapable et tu ne sais pas écrire, laisse-moi te faire la dictée sinon tu vas dire n’importe quoi. Donc je ne slalomais pas puisqu’il pleuvait tellement à verse que même un poisson aurait pu nager dans le ciel. Je nageais donc à ta recherche…
- Pourquoi moi en fait ? Tu ne me l’as pas encore dit.
- Parce que l’INVM, l’institut des nécromants vaniteux et mégalomanes envoi un oisillon professeur pour tous les nécromants sans mentor sillonnant la Tyrie, comment dominer le monde si la moitié des initiés se font tuer face à un vulgaire centaure…
- Hé ! Il avait l’air super fort ce centaure !
- Il était estropié, borgne et malade… Et en plus il est…
- Chut ! Je l’ai pas encore écrit cervelle de piaf et c’est pas une raison.
- soupire Donc je nageais… je volais à ta recherche lorsque je t’ai vu courir comme une gourde dans… S’interrompit-il avant de s’écraser contre un mur du à la hache que j’avais volé au centaure à trois pattes.
- J’ai dit chut. Oui vous ne comprenez rien pour l’instant, laissez-moi le temps de raconter ! Et sans me faire interrompre. Lançais-je en regardant le mort-vivant avec de gros yeux.

Donc j’étais au fond du trou autant moralement que physiquement, lorsque à côté de moi, le centaure vient se briser les trois autres pattes. Contente qu’il soit maintenant totalement immobilisé je commençais à lui envoyer tout ce que je trouvais : boue, cailloux, morceaux de métal, ect…

- AÏE ! Mais arrêtez bon sang ! Vous me faites m… AÏE ! Cria le centaure agonisant.
- Vous savez parler…?
- Bah… oui… Je suis un centaure, pas un animal sauvage. Un noble étalon capable de gravir mont et montagne, parcourir toutes les plaines sans fatiguer, sentir le v…
- Avec trois pattes dont trois cassées ? L’interrompis-je, lassé de cet orgueil masculin dégoulinant
- Ça c’est votre faute ! Je suis venu vous rendre votre hache que vous aviez laissé tomber.
- Hein ?! Vous ne vouliez pas me tuer ?
- Bien sûr que non voyons ! Pourquoi pensez-vous cela ?
- Vous m’avez menacé.
- Mais non, je voulais vous rendre votre hache. Je vous disais que vous l’aviez laissé tomber.
- Oui bon d’accord, et pourquoi vous m’aidez, nous sommes ennemis !
- Non je suis un centaure pacifiste. Je trouve que se battre tout le temps, s’entre massacrer pour une histoire de terre est idiote, nous aurions tant de choses à partager. Mon rêve est qu’un jour, humains et centaures marchent main dans la main, gambadant dans les plaines et… Argh… Finit le centaure pacifiste décapité par deux dagues manié par un voleur couvert de sang au point de laisser une traînée sanguine derrière lui. Il me regarda de ses deux yeux à moitié caché par une chevelure noire en bataillant et dégoulinante, et un masque cachant la moitié de son visage.
- Pitié, je ferais tout ce que vous voulez, ne me tuez pas ! Dis-je en mettant mon ego de côté, je ne voulais pas mourir si jeune dans une flaque de boue.
- Moi tuer centaure pour aider faibles krytiens.
- Ah heu… Et flûte, j’aurais dû la fermer… Et pourquoi vous faites ça ? Et vous êtes qui d’abord ?

Le voleur me regarda d’un tel regard blasé et froid que j’en frissonnais… Ou alors c’était la pluie et le vent, je ne sais pas avant d’ajouter sur un ton morne de son dialecte de paysan :

- Moi Brak, voleur barbare du nord. Dit-il en se retournant et disparaissant dans le noir.
- D’accord… Au revoir Brak… voleur bar… HEEEE ne me laisse pas toute seule avec un cadavre !
- Une nécromante qui a peur des cadavres, comme c’est amusant… Déclara une voix dans mon dos.

Je me retournais et faillit défaillir. Devant moi se dresser le cadavre mutilé entrain de remettre sa tête en place comme si de rien n’était. Il continua sur une voix d’outre-tombe :

- Voyons, restez avec nous, c’est moi qui perds la tête, pas vous. Haha, que je suis drôle… Perdre la tête alors que je suis décapité.
- …
- Aucun humour, heureusement que vous êtes drôle, enfin autant me présenter, et laisser ce cadavre croupir dans la boue. Il n’est pas digne de ma prestance.
- …
- Ohé, capitaine abandonné ? Tu es encore avec nous ?
- … C’était nul comme blague.
- Hmpf, et dire que je vais vous montrer ma forme véritable, moi le grand Azer, terrible nécromant, et professeur à L’UNO, Université pour Nécromants Obligatoire.
- Jamais entendu parler.
- Normal, elle est réservée aux bons élèves.
- Bon au lieu de vous payer ma tête, montrez-vous Grand J’sais pas qui.
- Que d’insolence… Soit, me voila ! Gazouilla un oisillon squelette surgissant au-dessus de la tête du centaure.
- …
- Je sais, j’impressionne toujours la première fois. Frima le cadavre de moineau.
- Hiahahahaha… C’est une blague ? Ris-je en voyant la pauvre bestiole.
- Tssss. Soupira Azer tandis qu’il envoyait la tête du centaure sur moi tout en s’envolant.
- Mais ! Tu vas tacher ma robe le piaf !
- Et je m’en vais vu que Madame se sent trop supérieure pour avoir un professeur tel que moi. Finit-il en s’envolant dans la nuit.

Pour une fois j’hésitais, le peu d’ego qui me restait me disait de rester stoïque, mais il me fallait bien quelqu’un pour m’apprendre… Sécher les cours avait été une mauvaise idée, mais c’est une autre histoire que je raconterais plus tard. Finalement, je pris ma décision :

- Comme si une grande nécromante comme moi avait quelque chose à apprendre avec un oiseau qui ne sait que faire joujou avec un pauvre cadavre. Et après tout, si tu n’arrives même pas à me convaincre de ta puissance, c’est juste que tu es risible et faible, pas comme l’autre barbare là…
- Faible ?! Très bien, suis-moi, je vais te montrer ma puissance.
- Tous les mêmes. Pensais-je.

Azer s’envola alors et je le suivis tant bien que mal dans la boue et la flotte avec la folle envie de déménager dans un désert. Je me rappelle vaguement d’arbre mort, sans doute noyés, je vous ai bien dis qu’il pleuvait hein ?
On finit par arriver derrière un groupe de centaures en train de se faire découper par Brak. Même Logan Thackeray, ce donneur de leçon aux cheveux longs, était soufflé. C’était décidé, Brak serait un de mes compagnons. Pendant que je cogitais sur un plan infaillible pour intégrer le barbare à ma future équipe, celui-ci poursuivait un autre centaure… Combien y’en a de ces trucs…? Qui, on ne sait comment, réussissait à survivre aux assauts d’un Brak énervé de voir sa cible encore en vie après trois secondes.
Il s’arrêta cinq mètres devant moi et leva les bras avant de se faire promptement décapité par Brak. Sauf qu’il avait eu le temps de faire quelque chose… Je sentis la terre trembler sous mes pieds et l’instant d’après… Je volais. C’est étrange d’évoluer dans les airs, je voyais tout au ralenti, les mains de pierre, le sol, les séraphins qui se battent contre les mains, le sol, Brak en train de faire un bras de fer avec une main de pierre, le sol, les cailloux dans le sol et le noir…

J’adore l’humour C’est une excellente fanfic! ^^

Petit passage pour remercier ceux qui me soutiennent. Le prochain chapitre risque d’avoir du retard à cause d’une maléfique migraine…

Chapitre 3 : L’entrainement, c’est pas si chiant.

Je me réveillais dans une maison, allongé sur le sol, nue, pendant qu’une femme était en train de me…
- Mais je suis nue ! Perverse ! Voyeuse ! Hurlais-je tout en m’agitant, renversant une bassine pleine d’eau chaude sur un mec pas trop mal… Hmmm… Euh… Moins hmm maintenant qu’il est ébouillanté comme un homard, dommage.
- Hey ! Calmez-vous jeune fille, il faut bien qu’on vous nettoie sinon vous alliez puer le mort. Dit-elle de ce ton maternaliste qui m’horripile au plus haut point… Allez savoir pourquoi.
- Que je me calme ?! Mais je suis toute nue ! Donnez-moi quelque…
- sifflements Mais c’est qu’elle a une belle paire de… Aaaarrgggh ! Agonisa le vieux pervers qui me reluquait tandis que je l’étranglais à mains nues avant que la femme ne m’assomme pour me calmer… Encore le noir donc.

Je me réveillais encore une fois dans la même maison, habillée cette fois heureusement. J’essayais de me lever lorsque je compris que j’étais solidement attaché à un meuble et bâillonnée en plus. La maison avait dû être attaquée par des bandits et… une aussi belle femme que moi, attachée… Cela voulait dire que j’allais servir de… au chef des bandits… Non, cela ne pouvait pas arriver j’étais trop jeune !

- Ah vous êtes réveillée ? Vous n’allez pas essayer de tuer un autre patient ? Demanda la même voix insupportable, je levais la tête et voyait la prêtresse assez méfiante devant moi. Pff, encore une jalouse de mon intellect et de ma beauté divine.
- Hmmmhmhmmhh ! Répondis-je, oubliant que j’étais bâillonnée.
- Laissez-moi vous ôtez ce bâillon, je ne comprends rien.
- DETACHEZ-MOI OU JE FAIS UN MASSACRE !!!! Hurlais-je de frustration avant de sentir une vive douleur à la tempe et que je ressombrais dans le noir pour la troisième fois.

Je me réveillais pour la troisième fois dehors. Sous un arbre avec une lettre que je m’empressais de lire :
Chère madame (Mademoiselle, mais pour qui elle se prend-elle…) je vous prie d’excuser mon comportement assez violent, mais le vôtre m’a obligé à recourir à la manière forte. Je suis fortement confuse d’avoir du assommer deux fois l’une des héroïnes de Shaemoor (Héroïne de Shaemoor ? C’est quoi cette histoire encore ?) et j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. J’ai cru comprend que vous vouliez sortir alors je vous ai porté, habillée, jusqu’à un arbre loin de notre hôpital pour que vous puissiez partir une fois réveiller. (Et s’il y avait eu un bandit cervelle de dolyak ?) Vous trouverez avec vous toutes vos affaires ainsi que le cadeau de votre petite sœur (Petite sœur ? Mais j’ai jamais eu de petite sœur, c’est quoi cette histoire). Blablabla bon rétablissement, blablas au revoir.

Je fouillais le sac à côté de moi, retrouvant toutes mes affaires ainsi qu’une boite en argent fermée à clé. Je soupirais puis rangeait la boite dans mon sac avant de me faire mordre par quelque chose ou plutôt quelqu’un qui y avait élu domicile…

-AIE ! Criais-je en sortant ma main avec accroché à mon doigt… Azer. Mais tu fais quoi là, espèce de sous-mort ! Mais lâches-moi ! Finis-je en agitant le bras violement dans tous les sens.
- A…Ourn…Rett…Nasse… Gargouilla Azer avant de lâcher prise et s’écraser au sol un mètre plus loin. Il revient peu après et me sermonna : Non mais, c’est une façon de réveiller ton professeur ?! Et sous-mort ? Quand on est planche à pain, on évite de se la ramener ! Oh puis zut, tu te depapillonras toute seule pour ton premier sort, je boude !
- Planche à pain ? Reviens ici piaf à deux cuivres que je… Commençais-je tandis qu’il s’envolait vers les branches de l’arbre.
- Que tu m’écrases avec ton immense poitrine inexistante ? Ricana-t-il avant de poursuivre. Pour ton premier sort, essayes de concentrer ta magie sur ta hache et de l’abattre vers un ennemi. S’il semble blessé, tu as réussi.

J’ouvris la bouche pour riposter mais soudain il fut attaqué par un écureuil et voyant à quel point il était pitoyable à essayer d’esquiver la noisette que tenait l’animal, je ris simplement et m’en allait trouver une cible digne de moi. Je cheminais en profitant de la belle journée quand un pauvre plouc vient de me voir et me dit que des lapins grignotent ses salades et que je devais l’aider. Je réfléchis trois secondes et après m’être souvenu des instructions d’Azer, tentait le sort sur ce culicunophobe… Qui s’enfuit en prenant pour une folle voulant le découper avec sa hache. Bah ! Tant pis, de toute façon, on ne demande pas à une nécromante aussi puissante que moi d’aller chasser de bêtes lapins.

Je poursuivais donc ma route tranquillement et tombait sur une ferme envahi de guivres. Parfait, des cibles potentiels, je m’élançais donc et agiter ma hache en visant une guivre un peu à l’écart.

- Haha, tu vas mourir sale monstre, tâtes de mes sorts mortellement puissants, et meurt dans d’atroces souffrances ! Mouhahahahaha.
- … Répondit la guivre qui semblait ne pas m’avoir remarqué.
- soupir Qu’est-ce qui peut manquer… ? Bon, je concentre ma magie dans ma hache. Dis-je en levant ma hache qui scintillait doucement. Puis je l’abat vers l’ennemi… Hmm… Et si je relâche la magie… ? Me questionnais-je tout en refaisant le processus.
- Argh… Fit le bandit agonisant qui passait entre ma cible et moi. Bah, il me remerciera, c’est la première victime de la magnifique Falanore. Je devrais peut-être même le piller pour que l’échange soit plus équitable.

Je fouillais donc le bandit, trouvant un petit sac contenant trois cuivre et un bout de tissu que je jetais avant de voir une dizaine de personnes sautées dessus comme si c’était de l’or brut, tout en criant à moi la chute de lin, à moi à moi. Brrr… Il y a vraiment des fêlés de nos jours. Bref, je retournais massacrer des guivres quand à ma sixième, je me demandais si je ne pouvais pas le faire plus vite… Comme ces cuisiniers avec ce dlole d’accent qui font des soucis. Je me concentrais face à la guivre, qui semblait attendre la mort en me tournant le dos. Grave erreur que j’allais punir quand je relâchais mon terrible assaut, décimant la guivre d’un seul sort, avant de contempler ce magnifique ciel bleu, totalement épuisée.
Je restais là, les bras en croix, haletante mais souriante avant de perdre le sourire en voyant Azer se posait sur mon nez. J’essayais de l’écraser comme un moustique, mais il esquiva au dernier moment :

- Aïe ! Glapis-je en me frottant le nez.
- Idiote. Bon, je vois que tu as compris le premier sort et le deuxième sort que je devais t’apprendre. Maintenant, un peu de théorie.
- Zzz…
- Debout ! Cria Azer tout en me picorant. Réveilles toi incapable !
- Hmmm… ? C’est la fin des cours ? Ouf.
- Non, on n’a pas encore commencé, tu t’es endormi au mot théorie.
- Ah oui, c’est tellement barbant… On peut pas faire autre chose ? Voir un autre sort je sais pas… ? C’est plus drôle.
- Non, alors assis toi et écoute moi. La magie dans ce monde est régit par deux lois…

Je vous passe le cours long et ennuyeux d’Azer le prof, et je vous donne le résumé. En gros, en Tyrie la magie demande de l’énergie et un vecteur d’utilisation. Par exemple, une hache me permet de faire trois sorts : les deux que vous avez vu et un dernier où j’affaiblis tout le monde autour de moi. Sauf que si je veux enchainer deux sorts assez rapidement, il me faut ménager mes forces et les utiliser plus ou moins fréquemment. Pour vous donner une idée du temps qu’il lui a fallu pour dire ça. J’ai pu me fuir pour aller boire un verre d’eau à la taverne alors que la nuit tombait.

- C’est épuisant les cours… Tu n’as pas un sort qui me permettrait d’apprendre tout d’un seul coup ?
- Si bien sûr, attend je vais sortir mon chapeau magique et pouf, tu vas devenir la meilleur des nécromantes que le monde n’ait jamais connu. Et arrête de t’affaler sur la table, on dirait une clocharde.
- Je fais ce que je veux ! Répondis-je en gonflant les joues. D’ailleurs, je me demande, c’est quand que j’invoquerais un mort-vivant ?
- Ce soir, pour une première fois, autant que personne ne nous voit. Ils pourraient porter plainte parce que tu aurais relevé leur grand-mère.
- M’ouais… Autant éviter, je n’ai pas envie que les ploucs retardent mon ascension comme maitresse des nécromants.

Et tandis que je discutais tranquillement avec Azer, sur une poutre du toit, une silhouette humaine parler à une ombre mouvante :

- Haha, c’est ma chance, cette incapable va payer pour ce qu’elle m’a fait subir, toutes ces brimades, toute cette souffrance… Elle le payera au centuple ! HAHAHAHAHAHA…
- Maitresse Rynalia, on vous entend… Vous parlez trop fort.
- Hmmm oui, merci Patapon, hahahahaha…

Hum, ne serait-ce point le fantôme de Synapse que je vois à l’horizon ?
Bonne nouvelle, ça va me donner de la lecture intéressante !

Si je m’en inspire, je ne suis malheureusement pas synapse mais j’espère atteindre son niveau un jour.

L’histoire en elle même est plutôt sympa. Les fautes de syntaxes font mal aux yeux et rebutent un peu, c’est dommage.
Pour tout dire, je ne suis pas très fan du style. Mais encore une fois, c’est dommage car le fond me plait bien.

Chapitre 4 : Bouleth

Le soir venu, je sortis en compagnie d’Azer et m’enfonçais dans les hauteurs à l’est de l’auberge de Shaemoor. La pleine lune resplendissait d’un éclat argenté nimbant les alentours d’une aura surnaturelle, un léger vent faisait murmurer d’antiques incantations aux arbres, et le lourd silence de la nuit ne rendait l’ambiance que plus oppressante. En bref, il faisait nuit et on y voyait plutôt bien.

- C’est encore loin ? Dis-je pour lancer un semblant de conversation avec mon ‘’mentor’’ qui semblait plus mort que vivant à ce moment-là.
- Oui. Répondit-il simplement tout continuant de voleter sans même poser un regard sur moi.
- soupire

Nous arrivâmes finalement dans un cimetière nimbé de brume blanche où deux séraphins se faisaient mettre à l’amende par une dame toute blanche. J’haussais les épaules et continuais de suivre Azer à l’intérieur du cimetière jusqu’à son autre bout. Il voleta vers un ver qui trainait et le désignant de l’aile me dit :

- Tue…
- Bonjour, Mortels ! C’est une joie de vous revoir ! Vous devez m’adorer maintenant ! Maintenant nous devrions jouer à un jeu adoré par toute la Tyrie pendant des siècles. Vous en avez certainement entendu parler. Préparez-vous à jouer à…
- Mais vous êtes qui ? Dis-je, stupéfaite par l’apparition d’un homme sans ventre et avec une citrouille en flamme sur la tête. Celui-ci, me regardant un instant, les bras levés tandis qu’il prononçait son petit discours, resta un petit moment muet avant de laisser tomber ses bras et dire sur un ton désespéré :
- Je le savaiiiiiis… Plus personne ne me reconnait ! Moi le grand roi Thorn, antique suzerain de Kryte. Bouhouhou…
- C’est le roi dément Thorn, idiote… Cela fait 250 ans qu’on ne l’a pas vu et c’était et c’est encore quelqu’un de respecté par les humains pour ces apparitions à Halloween. Me murmura Azer à l’oreille tandis que le roi continuait de pleurer et de se lamenter.
- Ah… Euh… Roi Thorn ? Excusez mon ignorance, je ne vous avais pas reconnu dans cette nuit si sombre.
- Vous vous moquuueeezzzz ! Pleura-t-il avant de redoubler de pleurs. Je suis redevenu un inconnu ! Mais… Je vais rappeler à tous les esprits mon existence, en vous faisant manger des bonbons jusqu’à ce que vous en mouriez étouffée ! Finit-il avec un ricanement inquiétant.
- Hé ! Non ! Attendez… J’ai… J’ai une meilleure idée. Criais-je tandis que mon cerveau supérieur carburait à plein régime pour trouver une solution au problème.
- Ma ! Je suis un roi clément, je vous laisse l’exposer avant de vous châtier.
- Ca y est ! Criais-je en trouvant mon idée. Vous êtes un roi, donc vous avez des serviteurs. Alors voilà ce que vous allez faire. Vous allez les envoyer depuis votre royaume en Kryte et les gens vont devoir lutter contre. Une fois que vous trouverez les pertes assez importantes, vous laisserez les gens venir dans votre royaume et vous les laisserez faire un peu ce qu’ils veulent pour les occuper tandis que vous, vous préparez une attaque sur la capitale. Ainsi les gens s’amuseront contre vos sujets tout en vous craignant car vous semblez de forte mauvaise humeur.
- Hmm… Réfléchit le roi, pendant que je l’observais avec de grands yeux suppliants. C’est une bonne idée. Si elle marche, je vous récompenserai. Sinon, vous deviendrez ma première victime pour cette halloween ! Mouhahahahahahha ! Disparut-il dans un ricanement dément.

Je soupirais et regardais Azer qui secouait la tête d’un air las et me remontra le ver d’avant que je tuais d’un simple coup de griffe spectrale. Il se posa ensuite dessus et commença à incanter, le corps du ver se tordant pour devenir une grosse tête à un œil avec des tentacules. Je me retenais de vomir devant une telle horreur. C’était quoi cette chose sincèrement ?

- Ceci est le cadavre de ton premier mort-vivant. Je t’apprendrai à transformer un cadavre en un autre plus tard. Je le ferais pour toi au début. Essaye de le réanimer. Tout ce que tu as à faire, c’est d’envoyer ta magie dedans. Je m’occuperai du reste. Me dit Azer comme s’il avait lu dans mes pensées.

Je m’exécutais donc, le démon semblant se réveiller avant de s’élever et léviter en l’air. Je frissonnais devant tellement il était moche avant de me sentir fière d’avoir réanimé mon premier mort-vivant. Azer m’expliqua ensuite comment le contrôler mais je vous passe les détails : vous n’êtes vraiment pas assez intelligent pour comprendre et c’est horriblement chiant à expliquer. Pendant ce temps, cachée derrière une tombe, une ombre discutait avec une autre ombre :

- Patapon, c’est notre chance ! Pendant qu’elle est occupée avec son démon, va l’attaquer !
- Bien Maitresse. Dit la seconde ombre, lévitant vers moi avant de me percuter en plein visage.

Je sentis alors une drôle d’odeur… Un mélange entre l’odeur des bonbons, des livres, et l’odeur caractéristique du… Non c’était impossible. Je me tournais vers mon assaillant et trouvais une peluche en forme de croissant de lune tirant la langue. Je papillonnais des yeux et sentit l’envie soudaine de jouer avec. Je ne comprenais pas pourquoi mais je me mis à courir derrière avec amusement en riant bêtement comme une enfant, alors que l’ombre, une jeune fille d’une dizaine d’années, riait aux éclats. Je me repris deux minutes après et secouant la tête, je regardais mon ennemie et sa lune :

- Hahahahaha, bien fait ! J’attendais ce moment depuis si longtemps. Le début de ma vengeance, enfin, enfin ! Cria-t-elle, complètement hystérique et hilare.
- Mais vous êtes qui ? Redis-je pour la deuxième fois de la soirée, encore sous le choc
- … Tu ne te souviens pas de moi… ? Tu ne te souviens pas de ce que tu m’as fait ?! Niiiiiii ! S’exclama-t-elle en trépignant sur la tombe ce qui la fit glisser et tomber en arrière.
- Huhu… Hahahaha ! Riais-je nerveusement avant de me remettre. Ca va petite ? Tu ne t’es pas fait trop mal ? Même si je m’en fiche.

Le silence me répondit. M’inquiétant un peu, ne voulant pas que l’on m’accuse de l’avoir tué, je commençais à m’avancer vers elle lorsqu’une silhouette rosée lui ressemblant étrangement s’approcha de moi.

- Qu’est-ce que… M’exclamais-je en avançant la main vers la silhouette.
- … Répondit-elle en levant son épée et en me pourfendant.
- Argh. Grognais-je le souffle coupé, la douleur semblait réelle mais je ne sentis aucune véritable épée me transpercer, je me courbais tandis que la silhouette disparaissait dans une nuée de papillons aussi rose que la silhouette.
- Haha ! Crains le courroux de Rynalia ! Tu vas mourir pour m’avoir coincé dans ce corps !
- Attend… Stop, pause, ou je sais pas quoi C’est toi Rynalia ? Vraiment ?
- Oui c’est moi et c’est à cause de toi que j’ai ce corps à vie !
- Vraiment ? Oh… C’est…
- Tes regrets ne changeront rien, je vais te tuer ! Dit-elle en brandissant une épée en bois.
- Oh non non, c’est juste ridiculement drôle. Ricanais-je en me rappelant ce qu’il s’était passé.
- Grrrr ! Tu vas le payer !

Elle me sauta dessus avec une épée en bois, aveuglée par sa colère et oubliant que j’étais bien plus âgée qu’elle. Elle me percuta donc et s’assomma à moitié. J’en profitais pour la prendre par le col et l’amener tandis qu’elle était encore sonnée. Sa lune me suivait mais ne semblait pas vindicative, je la surveillais donc d’un œil tout en remettant Rynalia au premier séraphin venue après l’avoir assommée alors qu’elle reprenait conscience. Elle était presque mignonne avec la langue sortant et sa grosse bosse.

- En fait Falanore… Me dit Azer avec un étrange sourire, mon démon sanglant à ses côtés.
- Quoi ? Et d’ailleurs, pourquoi vous ne m’avez pas aidé contre cette gamine.
- Oh, on ne pouvait pas maitresse… Commença mon démon
- On se retenait d’éclater de rire en te voyant le doigt dans le nez depuis que cette lune t’avait heurté… D’ailleurs tu l’as toujours ! Finit Azer.
- QUOI ?! Hurlais-je en retirant ce doigt. Rynalia tu vas me le payer sale gosse ! Enfaite… Depuis quand tu peux parler. Les morts-vivants ne parlent pas normalement !
- Azer m’a lancé un sort maitresse. Je suis maintenant un démon sorglant ! Dit-il en partant dans un fou rire.
- J’ai surtout hérité d’un papillon… Soupirais-je avant de partir vers l’auberge en laissant les deux morts en plan qui me suivirent peu après. C’est quoi ton nom en faite ?
- Bouleth, maitresse. Prononça fièrement mon serviteur.