Il s’est dit beaucoup de choses dans ce sujet :
- GW2 est un échec : c’est une évidence depuis le début de l’année, merci de le prouver en chiffres.
- GW1 a été meilleur que GW2 : les chiffres parlent d’eux même. On ne peut pas comparer une ferrari avec une vieille berline (devinez qui pour moi est la vieille berline)
Concernant les challenges, voici les 2 définitions données par le larousse :
“Situation difficile, se présentant à quelqu’un ou à un groupe, et constituant pour lui un défi à relever”
“Épreuve sportive dans laquelle le gagnant devient détenteur d’un objet jusqu’à ce qu’un concurrent, dans une épreuve ultérieure, l’en dépossède ; l’objet lui-même ou le titre de champion.”
Donc en résumé :
- il faut de la difficulté individuelle ou collective constituant un défi (“es tu capable de faire ceci ?”)
- il faut une récompense unique, ou un titre (“hey regardez j’ai réussi à faire ce défi et pas vous”)
Cela fait donc appel à une notion humaine fondamentale : la légitimité : prouver à soit même qu’on est capable de réussir quelque chose de très difficile, et prouver aux autres par l’obtention d’un trophée qu’on l’a réussi. C’est lié à l’estime de soi, la confiance en soi.
Maintenant que les bases sont posées, qu’est ce qui a fait que les challenges de GW1 rendaient heureux les joueurs qui les réussissaient, et que ceux de GW2 rendent plus ou moins indifférent ?
C’est la casualité du jeu. Tout le monde est capable de les réussir facilement :
- finir tous les donjons : facile tout le monde a ce titre !
- arriver au lvl 50 en fractales : un peu moins facile mais beaucoup y arrivent tout de même.
- explorer toute la tyrie : facile ça demande juste du temps et de la patience.
etc.
Bref, tout est trop accessible et réussissable (ça se dit ?) pour tout le monde. Du coup, les récompenses sont vues à la baisse car sinon tout le monde serait trop riche et l’économie aurait une forte inflation.
Alors sur GW1 : rare et très gratifiant de réussir un challenge quelqu’il soit
Sur GW2 : très fréquent et peu gratifiant.