Je me permets de reprendre ce sujet pour donner mon avis
Certes, on a toujours la base d’un jeu vidéo : jouer = s’amuser, se divertir. Mais selon moi, le divertissement ne se retrouve pas toujours au même “endroit” selon le type de jeu et selon nos propres goûts. On peut être attiré par le côté réflexion, stratégie, tactique, action, jeu de rôle, simulation, tir, course, etc. Et peu importe le type de jeu, on peut aimer la compétition, découvrir le jeu de fond en comble jusqu’au moindre secret/détail, avoir le meilleur équipement possible (le plus beau/le plus cher/le plus efficace), essayer des tas de synergies de compétences/aptitudes, en solitaire ou en groupe. Il y a le côté jeu en solitaire ou jeu en groupe, contre l’environnement ou contre d’autres humains.
Je crois que c’est là-dedans qu’on se situe pour définir ce que l’on aime et ce qui nous attire dans un jeu.
Il suffit d’appliquer tout cela au McM. Certains vont aimer la stratégie, d’autres la tactique, ou encore les combats, le JvJ, la défense, l’attaque, etc. Certains vont aimer être dans un bus et rouler sur les autres.
Pour être plus précis, on peut dire qu’il y a des tas de rôles dans une bataille ou dans une guerre. On peut aimer être éclaireur, commandant, stratège, balistaire, défenseur ou attaquant, installer des armes de siège, soldat dans un bataillon, etc. D’autres vont aimer ne jouer que pour les points.
On retrouve aussi différents lieux à défendre : campements, tours, forts, château. Selon le type, des tas de paramètres influencent ce qu’il va se passer. Et cela varie même d’un fort à l’autre, d’une tour à l’autre.
Il faut savoir aussi, Quicky, que ton raisonnement au sujet de l’influence est valable pour tout le monde. Certes, être un simple soldat dans un bataillon n’a pas l’air très gratifiant. Cependant, chaque soldat compte, car chacun peu influencer sur le déroulement de la bataille. Je pense notamment aux compétences de contrôle qui peuvent en renverser le cours. En petit groupe, on a plus d’influence et surtout, on le voit plus. En grand groupe, on en a un peu moins et c’est bien moins visible. Encore que tout cela dépend des compétences/aptitudes. Mais encore une fois, il suffit de peu pour renverser le cours des choses. Si certains bataillons arrivent à en battre d’autres plus nombreux, les aptitudes de chacun y ont certainement influencé.
Après, on retrouve le commandant, qui a en effet une plus grande influence de part son rôle de dirigeant. Cependant, ça ne court pas les rues sur une carte, et un commandant sans des soldats pour l’accompagner ne vaut rien dans la balance de la guerre Et je suis un fervent défenseur de la pensée “être efficace sans commandant est tout à fait possible” (allusion à toutes les personnes qui demandent un commandant quand elles ne voient pas une étiquette bleue sur la carte).
Mais il n’y a pas que ça ! Les éclaireurs, qui communiquent les mouvements ennemis, ont un rôle énorme, et souvent mésestimé. De même pour ceux qui sont en poste dans un lieu contrôlé par son serveur, d’une part pour voir ce qu’il se passe aux alentours (mouvements ennemis donc) mais aussi pour prévenir très rapidement en cas d’attaque, avec précision (où, qui, combien, comment, état des défenses) ainsi que commencer la défense sans laisser de temps à l’ennemi.
De plus, le ravitaillement est le nerf de la guerre en McM. Sans ravitaillement, tu ne fais pas grand chose : pas de défense, pas de réparations, pas d’améliorations, pas de siège, pas d’armes de guerre. Ainsi, les campements sont primordiaux, et l’escorte des dolyaks l’est aussi, selon les circonstances. Ou inversement, détruire l’approvisionnement de l’ennemi en ravitaillement les affalblit.
On pourrait en dire encore plus, mais j’ai donné tout cela à titre d’exemple.
Ainsi, selon moi, c’est la synergie qu’il y a entre tout le monde qui fait qu’on gagne ou qu’on perd, en mettant de côté la présence et la population du serveur. Et même en infériorité, on peut gagner une bataille. Chaque rôle a son importance, et s’il n’y a personne pour le tenir, c’est simplement une faille supplémentaire dans notre défense où les ennemis peuvent s’engouffrer. Et je rajouterais que le plus grand rôle de chacun, c’est de communiquer, car sans communication, il n’y a pas de tactiques, de stratégie, d’éclaireurs, de connaissance des mouvements ennemis, etc.
En conclusion, c’est à chacun de trouver sa place et le rôle que l’on veut jouer, avec un grand avantage du fait que l’on peut toucher à tout et en changer quasiment dès que l’on en a envie. Le tout en gardant bien à l’esprit que ça reste un jeu, que la bonne humeur doit rester présente, et qu’il faut s’amuser.
Personnellement, je suis attiré par le côté stratégique et tactique, en attaque comme en défense. Pour reprendre tes mots, c’est ça mon “défi personnel”. Mettre à contribution mes aptitudes de défenseur comme d’attaquant et résister à celles de ceux d’en face. Cependant, tenir le rôle d’éclaireur, éventuellement de soldat dans un bataillon de temps à autre, ne me dérange pas.
Les succès quotidiens/journaliers, l’argent, l’expérience, rien de tout ça ne m’attire en McM, même pas les points. Je ne cracherais évidemment pas sur une victoire, mais je joue le jeu comme si c’était la réalité et les points arrivent de cette façon, même si ça n’est pas mon objectif. Bien-sûr, je ne crache pas non plus sur de l’argent, car il faut bien que j’améliore mes équipements, mais c’est largement secondaire.
Permet-moi reprendre une dernière fois ton raisonnement concernant l’influence. Encore une fois, selon moi, il est applicable à tout un chacun. Même dans la réalité (grossièrement). Si on veut que certaines choses changent dans le monde, elles ne se feront pas par l’influence d’une seule personne, mais de tout un groupe de personne qui va agir à sa façon dans ce but. Le McM, c’est pareil : c’est tout un ensemble de joueuses et joueurs qui ont un rôle à un moment donné, c’est toute la synergie qu’il y a entre eux, qui va faire avancer les choses, qui va permettre de défendre tel lieu, ou de prendre tel autre lieu, plus ou moins efficacement. Et comme l’a dit Ich, il ne faut pas se limiter à suivre le troupeau derrière le commandant
Sur ce, bonne réflexion